Je me sens toujours aussi révoltée, coléreuse, submergée par la rage et une certaine culpabilité aussi. J'en ai toujours un peu au fond de moi de cette culpabilité, qui me trahit et m'affaiblit, laissant ainsi le chemin au venin sournois et vicieux de certains. J'en ai les larmes au yeux, à chaque fois c'est la même chôse. Pourquoi est-ce que je ne peux pas laisser filer ces perversités verbales à travers moi sans y toucher, ni y gouter. J'ai "décidé" que mon travail fait partie de ma vie sans être ma vie. Je bosse. Je pourrais bosser plus, ou moins, au choix... Je pourrai même sûrement bosser mieux. Et pourquoi, d'autres, qui bossent de la même façon que moi, se sentent-ils l'obligation de faire l'apologie du travail, en décrétant que seul celui-ci est digne d'intérêt et SURTOUT de reconnaissance. Et qu'ils se sentent "coupables" quand ils ne travaillent pas le week-end. Et moi, grosse cloche de service, qui ensuite se sent coupable de ne pas s'être sentie coupable en s'amusant et en se reposant le week-end... Et eux, beaucoup mieux après...
à 16:12