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Vendredi (04/11/05)
J'habite
--> un poème que j'aime bcp...
J'habite une douleur Le poème pulvérisé (1945-1947)
Ne laisse pas le soin de gouverner ton coeur à ces tendresses parentes de l'automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie. L'oeil est précoce à se plisser. La souffrance connaît peu de mots. Préfère te coucher sans fardeau: tu rêveras du lendemain et ton lit te sera léger. Tu rêveras que ta maison n'a plus de vitres. Tu es impatient de t'unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit. D'autres chanteront l'incorporation mélodieuse, les chairs qui ne personnifient plus que la sorcellerie du sablier. Tu condamneras la gratitude qui se répète. Plus tard, on t'identifiera à quelque géant désagrégé, seigneur de l'impossible. Pourtant. [...] R. Char
Ecrit par Ana, à 15:06 dans la rubrique "Qui a dit".
Mardi (27/09/05)
He oui,
--> le temps
"On perd la plus grande partie de sa jeunesse à coups de maladresse" "Déjà on en est moins fier d’elle de sa jeunesse, on n’ose encore pas l’avouer en public que ce n’est peut être que cela sa jeunesse, de l’entrain à vieillir. " Voyage au bout de la nuit LFC
Les pas encore trentenaires, c'est la galère... Hein Joumini----Joumana ??
Ecrit par Ana, à 18:51 dans la rubrique "Qui a dit".
Vendredi (10/12/04)
Ce que cache les choco pralinés...
La citation du jour bien sûr! Le silence des bavards saute aux yeux. Yvan Audouard (Alors, je ne sais pas qui c'est, je vais aller mener l'enquête sur google)
Journaliste et romancier français Né à Saïgon le 27 février 1914 Décédé à Paris le 20 mars 2004 Dans la vie, il y a des gens qui trinquent pour que les autres puissent boire. Hélas, rien n'est jamais acquis à l'homme : ni son coeur ni sa couche. Ouai, ben bof, mais voilà, on parle de lui dans les papiers de chocolats...
Ecrit par Ana, à 11:07 dans la rubrique "Qui a dit".
Vendredi (26/11/04)
Rouge
--> Audiard
Si tous les cons portaient une pastille rouge, le monde ressemblerait à un champ de coquelicots.
Ecrit par Ana, à 15:09 dans la rubrique "Qui a dit".
Vendredi (19/11/04)
"Rien n’est plus dangereux qu’une idée quand on n’en a qu’une." Paul Claudel
Ecrit par Ana, à 11:17 dans la rubrique "Qui a dit".
Vendredi (05/11/04)
Spéciale dédicace à tous les cactus!
Je préfère encore le vacarme et le tonnerre et les intempéries que ce calme de chat prudent et circonspect; et parmi les humains aussi, ceux que je hais le plus ce sont tous ceux qui vont à pas de loup, ces demi-douteurs et demi-hésitants, ces nuages qui passent. Et celui qui ne peut plus bénir, celui-là doit apprendre à maudire! Nietzsche
Ecrit par Ana, à 11:07 dans la rubrique "Qui a dit".
Jeudi (07/10/04)
Prague, suite
Je n'ai pas d'éditeur visuel, c'est de pire en pire! Mais j ai des pts d exclamations, je n ai plus d apostrophe... Super intéressant n est-ce pas. Ah si j'en ai ... Présentation finie, ça s'est plutôt bien passe, je suis contente et soulagée. Plus qu'un poster demain et tranquillou...
Ecrit par Ana, à 12:00 dans la rubrique "Qui a dit".
Mercredi (29/09/04)
Je n'ai plus 20 ans
--> Léo Ferré, comme ça...
Pour tout bagage on a vingt ans On a l'expérienc' des parents On se fout du tiers comm' du quart On prend l'bonheur toujours en r'tard Quand on aim' c'est pour tout' la vie Cett' vie qui dur' l'espac' d'un cri D'un' permanent' ou d'un blue jean Et pour le reste on imagine
Ecrit par Ana, à 10:00 dans la rubrique "Qui a dit".
Jeudi (22/07/04)
Il est effrayant, bien que raisonnable, de n'avoir aucune illusion sur personne. La lucidité : un martyre permanent, un inimaginable tour de force. Quand on sait que tout problème est un faux problème, on est dangereusement près du salut. Nous sommes tous des farceurs : nous survivons à nos problèmes. Une civilisation débute par le mythe et finit par le doute. Entre une gifle et une indélicatesse, on supporte toujours mieux la gifle. Un homme ennuyeux est un homme incapable de s'ennuyer. Dans les épreuves cruciales, la cigarette nous est d'une aide plus efficace que les évangiles. Ce n'est pas la peur d'entreprendre, c'est la peur de réussir, qui explique plus d'un échec. Il n'est guère qu'un signe qui atteste qu'on a tout compris : pleurer sans sujet.
Cioran
Ecrit par Ana, à 17:40 dans la rubrique "Qui a dit".
Lundi (19/07/04)
CHAIR, SPHERES, REGARD GRIS AU BORD DE LA SEINE
--> Voulez- vous connaître l'auteur?
" Incroyable le premier animal qui rêva d’un autre animal. Monstreux le premier vertébré qui réussit à se dresser sur deux pattes, semant la terreur parmi les bêtes qui rampaient encore normalement, avec une joyeuse et naturelle proximité, dans la fange de la Création. Ahurissants le premier coup de téléphone, la première ardeur, la première chanson, le premier cache-sexe. Vers les quatre heures du matin d’un quatorze juillet, Pollo Phèbe, endormi dans sa haute mansarde, la porte et les fenêtres ouvertes, rêva de tout cela. Comme il s’apprêtait à se répondre lui-même, il reçut la visite, à l’intérieur du rêve, d’une figure monacale, sombre et sans visage, qui exprima ses pensées à sa place, poursuivant avec des paroles un rêve de pures images : - Mais la raison, ni lente ni paresseuse, nous apprend que sitôt répété, l’extraordinaire devient ordinaire, de même que dès que cesse la répétition, ce qui auparavant passait pour fait commun prend figure de prodige : ramper, lancer des pigeons voyageurs, manger du gibier cru, abandonner les morts au sommet des montagnes afin que les vautours, en se nourrissant, assainissent et accomplissent le cycle naturel des fonctions. Que les eaux de la Seine se fussent mises à bouillir avait sans doute, trente-trois jours et demi plus tôt, été considéré comme une miraculeuse calamité; un mois plus tard, personne ne se retournait sur le phénomène. " Alors? Carlos Fuentes, TERRA NOSTRA
Ecrit par Ana, à 23:41 dans la rubrique "Qui a dit".
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