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dignité
Hier soir, au lieu de rentrer dans mon newpetitchezmoi, je suis restée à la "maison", comme je l'appelle encore... Il est rentré vers 23h00, de chez ses parents. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, qu'il soit gentil et affectueux envers moi, après la journée que je venais de passer. Il a regardé l'appartement à moitié-vide, même un peu plus, tellement j'avais d'affaires. Je ne crois pas qu'il ai eu mal même une seconde. Il était très froid,distant, indifférent. Il m'a dit que si j'étais triste, ce n'était pas auprès de lui que je devais trouver du réconfort. Il a tellement changé, en l'espace de si peu de temps. J'ai perdu tous mes repères, je suis partie de la maison que j'aimais. Lui va la quitter sans regrets, les injustices de la rupture, comme il dit. J'ai pleuré, je me suis accrochée à lui, je n'ai même pas criée, j'étais trop épuisée. Tout cela ne fait que le conforter dans sa position, et l'impression qu'il ne souffre pas du tout de cette séparation. Je me sens nulle et humiliée. Mais je ne peux pas réprimer mes sentiments ni mes émotions, je monte au front à chaque coup, et je me fait dégingler à chaque fois.
Ecrit par ana, le Lundi 27 Septembre 2004, 15:52 dans la rubrique "Keskonsenfout".
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